Né Carl Walker, Kokayi a grandi à Washington DC, entouré d’un père fan de Dizzy Gillespie et de Miles Davis et d’un frère plus porté sur Led Zep et KISS. Mais c’est au début des années 80s que Kokayi découvre le single qui va changer sa vie : Sucker MC’s de Run DMC.
Kokayi signifie en Swahili « parler au peuple ». C’est un nom parfait pour un artiste fidèle aux valeurs du hip-hop. « J’essaie de me vider complètement dans chaque chanson, je me débarrasse de toutes mes inhibitions. Et si je parviens à séduire des gens qui disent ne pas aimer le hip-hop, alors je sais que j’ai fait mon boulot. » Son premier album solo Mass Instructions brille de par sa diversité et l’ouverture d’esprit qui s’en dégage. Entièrement produit par Kokayi, les 12 titres forment un album accessible, éclectique et sincère. « Je m’adresse à tous les artistes et tous les gens qui veulent encore croire à leurs rêves. »
Avec des titres comme le tube « Knowus Mayne », le spirituel « Stress » ou encore « Babylon » et ses relents reggae conscious Kokayi a réussi l’alchimie parfaite entre paroles pertinentes et musiques accrocheuses. Le style change d’un titre à l’autre tout au long de l’album en gardant toujours une certaine cohérence.
(propos receuillis dans Bounce2dis)
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